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La dysmorphie de la créativité digitale : trouble imaginaire ou vraie petite névrose moderne ?

  • Sarah Sied
  • 13 févr.
  • 2 min de lecture




💭 "Pourquoi ce visuel me semblait parfait hier et aujourd’hui totalement fade ?"

📱 "Ce logo est-il sublime ou juste catastrophique ?"

✍️ "Et si ce texte manquait de punch… ou pire : était carrément ennuyeux ?"

Bienvenue dans ce charmant petit chaos intérieur qu’on appelle la dysmorphie de la créativité digitale. Vous ne connaissez pas encore ce concept ? Croyez-moi, vous l’avez sûrement déjà vécu sans même le savoir. C’est ce drôle de phénomène où, à force d’observer, retoucher, optimiser chaque pixel de nos créations, on finit par perdre tout recul.

On ne sait plus si ce qu’on produit est génial ou juste… meh.


À l’agence Madame, on est un peu les reines de ce syndrome. On en plaisante souvent autour d’un café : "Tu crois que ce reel est trop 'extra' ou pas assez ?" — mais la vérité, c’est qu’il y a un fond très sérieux derrière tout ça.

La dysmorphie de la productivité créative est une réponse bien moderne à l’ère du toujours plus. Toujours plus de contenu, toujours plus beau, plus engageant, plus whaou… jusqu’à frôler l’overdose visuelle.


Pourquoi ça arrive ?

✨ L’hyperstimulation visuelle : On passe des heures à scroller, à s’imprégner des dernières tendances, et soudain, notre propre contenu paraît bien fade à côté de l’esthétique léchée qu’on voit partout.

✨ La quête de la perfection : On vit dans l’illusion que tout doit être calibré à la perfection. Sauf que, la perfection, ça n’existe pas.

✨ La comparaison permanente : Et si ce post ressemblait trop à celui de notre concurrent ? Ou au contraire, pas assez "dans l’air du temps" ?

Résultat ? On doute. On corrige. On re-doute. On re-corrige. Jusqu’à oublier pourquoi ce contenu était super en premier lieu.


Alors, que faire pour éviter de tomber dans cette spirale ?

D’abord, on respire. Ensuite :

🌿 On fait une pause : Pas forcément besoin d’un break d’un mois à Bali (quoique), mais une vraie déconnexion de quelques heures ou quelques jours peut suffire à retrouver son œil créatif.

🎯 On revient à l’essentiel : La raison d’être de notre projet, ce qu’on voulait transmettre dès le départ.

👯‍♀️ On demande un avis extérieur : Parfois, il suffit qu’une collègue pose un regard neuf pour remettre les choses en perspective (et souvent, le visuel était parfait dès le début).

À force, on a compris que la dysmorphie créative, c’est un peu comme ces filtres Instagram : trompeuse et très facile à désactiver si on y prête attention.


Alors, si vous aussi vous avez des petits épisodes de doute existentiel sur vos créations, dites-le-nous en commentaire : ça nous rassurerait un peu !

 
 
 

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